Les pompiers brésiliens mènent lundi une lutte acharnée contre le feu qui s’est déclaré la veille dans une réserve naturelle à Brasilia, l’un des fronts de la bataille contre les incendies dans le plus grand pays d’Amérique latine.
Face à la progression des feux, qui ravagent aussi l’Amazonie (nord), le Pantanal (centre-ouest), la plus grande zone humide du monde, et d’autres régions, le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a réuni lundi son gouvernement pour envisager de nouvelles mesures.
Le plus grand incendie de l’année dans la capitale brésilienne a enveloppé la ville d’un nuage toxique, un phénomène observé ces dernières semaines dans d’autres grandes villes comme Sao Paulo et Rio de Janeiro. Dans certains quartiers, la visibilité était très faible, selon des médias. Trois incendies se sont déclarés dimanche dans le Parc national de Brasilia, une réserve d’eau et de faune. A l’aide d’avions et d’hélicoptères, une centaine de pompiers s’emploient à combattre les flammes.
« Il n’est pas possible de dire pour le moment quand nous en aurons fini avec cet incendie », a déclaré Carolina Schubart, du secrétariat à l’Environnement du District fédéral, région qui comprend Brasilia.
Face à l’incendie, qui a déjà consumé 1.200 hectares, des habitants ont recouru à de simples seaux d’eau pour empêcher que le feu n’avance jusque chez eux.
La lutte acharnée contre le feu se poursuit à Brasilia
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