Le Japon a connu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés, égalant le niveau observé en 2023, selon les données publiées lundi par l’Agence météorologique japonaise (JMA).
La température moyenne entre juin et août a été supérieure de plus de 1,76 degré Celsius par rapport à la valeur moyenne pour cette même période, soit le niveau le plus élevé depuis le début des statistiques en 1898, a précisé la JMA.
En juillet, l’archipel nippon avait connu son mois de juillet le plus chaud depuis la mise en place de ces mêmes statistiques. Les températures dans le pays avaient été supérieures de 2,16 degrés Celsius à la moyenne, battant le record de juillet 2023, qui était de 1,91 C au-dessus de la moyenne. Dans le seul centre de Tokyo, 123 décès ont été attribués à la chaleur en juillet,
selon les autorités locales.
Un responsable de la JMA a évoqué le mouvement particulier des vents d’ouest au-dessus du Japon cette année, qui a facilité l’encerclement de l’archipel par l’air chaud venant du sud.
« L’effet à long terme du réchauffement climatique est également en jeu, et fait monter la température moyenne », a déclaré aux médias Kaoru Takahashi, l’un des analystes de la JMA.
Début août, Copernicus, l’observatoire européen du changement climatique, avait affirmé qu’il est désormais « de plus en plus probable » que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée sur la planète.
Selon Copernicus, le mois de juillet 2024 est resté 1,48 C plus chaud qu’un mois de juillet normal pour la période 1850-1900, avant que les hommes ne commencent à rejeter en masse des gaz à effet de serre. Les vagues de chaleur sont de plus en plus fréquentes dans le monde entier, le dimanche 21 juillet ayant été la journée la plus chaude enregistrée dans l’histoire, selon Copernicus.
L’été 2024 au Japon a été le plus chaud jamais enregistré
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